Journée mondiale de la vie sauvage : Comment Englobe aide à préserver des espèces clés pour la restauration des écosystèmes

Les aigles, pour assurer leur survie, ont un cycle et des habitudes de reproduction qui font qu’ils reviennent chaque année sur les mêmes sites de nidification. Cela peut être problématique (et dangereux) lorsque leurs nids sont situés sur, ou à proximité, des chantiers. Chez Englobe, nous nous donnons pour mission de nous soucier du monde qui nous entoure, et nos experts sont formés à la conservation des espèces en péril.

 

"Chaque année, à l'occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, nous célébrons la beauté et l'émerveillement des plantes et des animaux sauvages de notre planète (...) Les écosystèmes ne sont sains que lorsque les espèces qui les composent prospèrent. Si une seule espèce vient à disparaître, un écosystème entier peut commencer à décliner et à mourir." - Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies. (Journée mondiale de la vie sauvage)    

 

Rencontre avec Michaela Haring 

Pour en savoir plus sur ce qu'Englobe fait pour protéger les espèces en péril, nous avons parlé avec Michaela Haring, biologiste et gestionnaire de projet à Sudbury, en Ontario. Chez certains de nos clients, Michaela est engagée en tant que biologiste résidente et consultante sur place pour préparer des plans de gestion ou des procédures d'exploitation normalisées (PEN), en veillant à ce que la conservation des espèces soit prise en compte dans leurs plans. 
 

Sur quelles initiatives de conservation travaillez-vous ces jours-ci ? 

J'ai l'occasion de travailler sur des projets vraiment intéressants chez Englobe ! Tout récemment, nous avons reçu l'autorisation du ministère du Développement du Nord, des Mines, des Ressources naturelles et des Forêts (NDMNRF) de retirer un nid d'aigle du site d'extraction d'une compagnie minière. Les travaux consistent à créer une structure de nidification artificielle pour le remplacer, qui sera installée plus loin du site afin d'encourager les aigles à nicher dans un endroit sûr.

 

Quels sont les défis uniques que vous rencontrez dans ce type de travail ?

Le principal défi de la compensation de l'habitat est de trouver le bon endroit pour installer les nouveaux habitats et, en fait, encourager les aigles à nicher ailleurs. L'endroit doit être propice à l'endroit où ils nichent habituellement - souvent dans de grands arbres (ce que nous appelons des "arbres à super canopée") et près d'une source d’eau qui leur fournit un bon lieu de pêche.  

 

Comment les aigles savent-ils où leur nid a été déplacé ? Le ressentent-ils ou le sentent-ils ? 

En fait, la plupart des espèces d'oiseaux ont peu ou pas d'odorat. Je sais que les aigles ont une excellente vue, donc je pense qu'ils utilisent des repères visuels dans le paysage pour retrouver leur nid de l'année précédente. Le fait que leurs nids se trouvent dans des arbres à " super canopée " et à proximité de l'eau les aide probablement à localiser leur site de nidification. C'est pourquoi nous recherchons ces caractéristiques lorsque nous choisissons l'emplacement de la plate-forme de nidification de remplacement.  

 

En quoi le déplacement de ce seul nid d'aigle fait-il une différence significative dans les efforts de conservation de l'espèce ? 

En fait, pour ce projet spécifique, il y a au total quatre nids, dont celui d'un aigle, ainsi que des nids de balbuzards et de hiboux. Mais les aigles sont ce que nous appelons une espèce "particulièrement préoccupante", car ils sont à risque de devenir une espèce en voie d’extinction. Dans le cas présent, on nous demande de déplacer les nids parce qu'ils se trouvent actuellement sur un site minier actif.  
 
Les aigles pour assurer leur survie, ont un cycle et des habitudes de reproduction qui font qu’ils reviennent chaque année sur les mêmes sites de nidification. Parfois, ils construisent d'autres nids à d'autres endroits, mais en général, ils reviennent au même endroit chaque année. Ce que nous essayons de faire, c'est de les encourager à rester dans un habitat approprié à long terme où ils seront en sécurité.  
 

Comment les personnes qui ne travaillent pas dans ce domaine peuvent-elles aider ? 

Il est important que les gens connaissent la réglementation relative aux espèces en péril, en particulier les grandes industries et les propriétaires et exploitants de biens industriels et commerciaux. Les aigles sont une espèce protégée et leurs nids le sont également. Si un promoteur a un projet en cours, par exemple, et qu'il repère un ou plusieurs nids sur le chantier, il a l'obligation de contacter le ministère avant de tenter de les enlever lui-même. Il y a certaines conditions à respecter et généralement, il s'adresse à une entreprise comme Englobe qui offre ce type d'expertise. Et cela ne s'applique pas seulement aux aigles ou aux autres oiseaux - les gens devraient se familiariser avec le processus à suivre pour toutes les espèces en péril. 

 

Pouvez-vous nous donner un aperçu de ce sur quoi vous allez travailler ensuite ? 

Actuellement, il y a beaucoup d'études sur les espèces en péril (EEP) en cours chez Englobe. Je participe régulièrement au suivi des chauves-souris et aux enquêtes de comptage des oiseaux, dont l'objectif est d'évaluer la composition et la diversité aviaire dans une zone donnée. Il s'agit d'enregistrer les observations de toutes les espèces vues ou entendues sur une période de cinq ou dix minutes.  
 
Certaines sociétés minières qui ferment et veulent réhabiliter leurs sites comptent sur notre équipe de professionnels pour le faire de manière à favoriser la biodiversité et permettre à ces espèces animales de s'épanouir.  

Cet été, les biologistes d'Englobe auront probablement de nombreux nouveaux projets à réaliser. C'est un secteur d'activité qui se développe avec une demande croissante d'année en année, alors qui sait ? Notre équipe pourrait s'agrandir à l'avenir, ce qui nous mettrait dans une meilleure position pour protéger les espèces en péril.